samedi 14 avril 2012

La Fille du Soleil Noir - Tome 1 : Esprits Impurs de M.L.N. Hanover




Résumé :

Jayné Heller a toujours refusé de croire à la magie. Il est temps qu'elle change d'avis. Son oncle décédé, elle hérite d'une fortune incroyable et d'une mission étrange : combattre une cabale de sorciers appelée le Collège Invisible. Sous l'autorité de Randolph Coin, les membres du Collège invoquent des esprits démoniaques afin d'accroître leur pouvoir. Jayné a du mal à croire à l'existence de la magie mais doit se rendre à l'évidence.


Mon avis :

Je préfère vous avouer tout de suite que c’est assez compliqué pour moi de faire une critique où mon avis reste très mitigé…

La couverture est très jolie, assez énigmatique avec cette jeune femme de dos - sûrement Jayné - qui tient un couteau entouré d’une aura, ou d’une flamme, et avec des inscriptions lumineuses qui flottent sur sa peau.

Au dos du livre, on retrouve un résumé qui, je trouve, en dit un peu trop sur l’histoire. Finalement, le gros de l’intrigue est presque entièrement posé avant même d’avoir ouvert le livre.

En ce qui concerne l’histoire, alors non, je n’ai pas tellement été emballée par le premier tome de cette saga. Mais d’un autre côté je ne l’ai pas détesté non plus.
On suit une jeune fille de la fin de ses 22 au début de ses 23 ans. Elle est, au départ totalement paumée, ne travaille pas, n’est pas non plus scolarisée, et qui vit plus ou moins au jour le jour. Elle a coupé les ponts avec sa famille, une famille très – voire trop - croyante, avec un père totalement intolérant, une mère très en retrait. Seul son frère parait « normal ».
Elle apprend que son oncle, la seule personne sur terre à être présente quand elle avait des soucis, vient de décéder, la laissant seule héritière. Elle va se rendre compte que son oncle cachait bien son jeu, et avait bâti un royaume autour de la chasse aux démons. Activité qui semble être vraiment lucrative, mais qu’elle a du mal à croire vrai.
Aidée par des connaissances de son oncle, elle va devoir affronter un gros méchant.

Les personnages ne sont, pour moi, pas très travaillés. On se retrouve donc avec une Jayné qui est la représentation type d’une jeune femme aux yeux d’un homme. Un passage assez navrant du livre la décrit en train d’essayer de faire passer son stress en faisant du shopping, où elle va dépenser près de 8 000 dollars, puis prise de culpabilité, elle va les donner à une association pour les femmes battues. Mouais, très stéréotypé non ? Je l’ai trouvé assez chiante, elle est décrite comme grande gueule, mais pour moi c’est plus une personne qui agit avant de réfléchir.
Les gros durs qui vont l’accompagner dans sa quête sont eux non plus, pas très attachants. Leur description physique est plus que succincte, leur personnalité pas assez profonde.

Pour de la bit-lit, il fallait une histoire d’amour. L’auteur en a intégré une, mais il aurait mieux fait de s’abstenir. Elle est trop superficielle, trop le genre d’histoire d’un soir.


Au-delà de ces défauts, il faut noter que c’est un roman plein d’action, dans un monde très bien imaginé – trop bien même vu qu’on s’y perd facilement avec tant d’espèces différentes. L’intrigue, bien que très légère voire inexistante, n’en reste pas moins plaisante. L’histoire m’a donné l’impression de regarder l’épisode d’une série, dès le début on se doute à peu près de la fin, il n’y a pas le temps de plusieurs rebondissements. Mais elle reste assez efficace pour avoir envie de lire le livre jusqu’à la fin.

Du même point de vu, je pense lire la suite, puisque là, pour moi il m’a manqué un temps d’adaptation à l’histoire, à ce monde assez complet et compliqué, imaginé par l’auteur.

Cette histoire ne m’a pas fait vibrer, je ne me suis pas vraiment attachée à l’héroïne, mais je ne peux pas dire que j’ai passé un moment désagréable en sa compagnie.


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